Potentialités et limites de l’implication des femmes dans les institutions locales de gestion de l’eau : exemple des Associations d’Usagers de l’Eau au Burkina Faso
Abstract
Un travail de recherche mené en 2015 avec l’accompagnement de l’International Water Management Institute par Adolphe Yemtim, étudiant du Master Agrinovia à l’Université Joseph KiZerbo à Ouagadougou, s’est intéressé à la participation des femmes au sein d’institutions locales de gestion de l’eau en milieu rural, les Associations d’Usagers de l’Eau (AUE), dans des villages du centre du Burkina Faso. Il s’agissait de comprendre les facteurs de leur faible participation, les raisons de leur absence relative à certains postes et de leur présence à d’autres ainsi que les facteurs favorisant leur accession aux postes de décision. Il est apparu que les freins à la participation féminine résultent de facteurs personnels, socioculturels et institutionnels. L’étude a permis de formuler des recommandations pour l’amélioration de la participation des femmes dans le système de gestion de l’eau selon les principes de la Gestion Intégrée des Ressources en Eau (GIRE) mise en œuvre au Burkina Faso.