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Abstract

Les jardins à datnar occupent en fait cette vaste interface qui existe sous les tro piques entre forêt et domaine cultivé, mais qui reste difficilement concevable dans le modèle occidental moderne où la norme est d’opposer ugcr et sylvu. Bien qu’ils ne puis sent sc définir comme une association per manente et intime entre cultures ligneuses et cultures herbacées, les jardins à durnur se rat tachent à la mouvance agroforestière, défi nie il y a une vingtaine d’années par les scientifiques. L’association rizière/jardins à dwnar peut être considérée comme un sys tènie agroforest 1er à partition horizon talc de l’espace (Alexandre, 1989) ; leur mode d’établissement les rattache éalenwnt aux systèmes agroforestiers séquenie1s dc typc twmgyo (Nair, 1989) ; mais c’est surtout ic jardin à l’état mature qui constitue un modèle groforestier original, à savoir une associa tion dc diverses plantes pérennes, cultivées et spontanées, reproduisant une structure forestière complexe et intégrée dans tin système de gestion agricole. De par leur faciès particulier et leur pérennité, les jardins à dtmiur ont été définis comme des agroforêts (Michon, 1985 ; de Foresta et Michon, l991)